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Solutions de traitement de la douleur chronique

douleur chronique

La reconnaissance de la douleur chronique en tant que problème permanent constitue la première étape sur la voie du traitement. Il est important que vous parliez de vos symptômes avec votre médecin afin de déterminer l’origine de la douleur et d’établir un programme de traitement efficace.

Pour soulager une douleur chronique, il est impératif d’établir un programme complet prenant en compte votre état de santé dans sa globalité, ainsi que vos besoins en termes de style de vie. Il est fréquemment fait appel à des médicaments sur ordonnance ou en vente libre en pharmacie, ainsi qu’à la physiothérapie, à une activité physique, de l’acupuncture, des techniques de relaxation, ou encore des conseils psychologiques. Pour beaucoup, la solution la plus efficace pour soulager la douleur chronique repose sur une combinaison de traitements.

Micke Brown (Diplômé de l’école d’infirmiers (Bachelor of Science in Nursing, BSN), Infirmier agréé (Registered Nurse, RN), Directeur de la communication de l’American Pain Foundation, estime qu’un traitement multimodal constitue la meilleure approche pour gérer la douleur chronique. La douleur et le traitement sont des questions complexes. Ce qui fonctionne parfaitement pour une personne peut ne pas aller du tout à une autre , explique Micke. Le secret pour la mise en place d’un programme de traitement de la douleur efficace consiste à ajouter les bons ingrédients jusqu’à trouver la recette qui va fonctionner pour la personne.

Médicaments en vente libre

Les analgésiques en vente libre les plus fréquents sont l’acétaminophène et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l’aspirine, l’ibuprofène et le naproxène, par exemple. L’acétaminophène et les anti-inflammatoires peuvent servir à soulager des douleurs modérées dues à des tensions musculaires, mais seuls les AINS permettent de réduire les tuméfactions et inflammations.

Les crèmes en application locale qui soulagent la douleur musculaire et associée à l’arthrite sont également très répandues.

Médicaments délivrés sur ordonnance

Si les symptômes persistent ou s’aggravent, votre médecin pourra éventuellement vous prescrire un traitement plus fort. L’Association américaine pour le traitement de la douleur chronique (American Chronic Pain Association, ACPA) distingue quatre principales catégories de médicaments le plus souvent utilisés pour le traitement de la douleur chronique.

  • Non opioïdes : aspirine, AINS et acétaminophène ;
  • opioïdes : morphine, codéine, hydrocodone et oxycodone ;
  • analgésiques adjuvants : antidépresseurs et anticonvulsifs.

Des médicaments sans propriétés antalgiques directes (tels que les antidépresseurs) sont fréquemment prescrits dans le cadre d’un programme de prise en charge de la douleur.

Effets secondaires possibles

Les médicaments sont susceptibles d’entraîner des effets secondaires indésirables. Si vous constatez des symptômes inhabituels, parlez-en à votre médecin traitant. Il s’agit notamment des suivants :

  • tuméfaction (œdème) ;
  • nausée et vomissements ;
  • diarrhée ou constipation ;
  • troubles respiratoires ;
  • rythme cardiaque anormal ;

Implant chirurgical

Si la douleur chronique n’est pas soulagée par des médicaments sur ordonnance, votre médecin pourra souhaiter vous administrer un implant chirurgical (par exemple une pompe à perfusion d’antalgiques, ou un stimulateur de moelle épinière).

Les injections d’anesthésique local (qui peuvent également inclure un stéroïde) peuvent soulager la douleur dans les zones où la compression mécanique d’un nerf entraîne une douleur qui ne répond pas à d’autres traitements.

Thérapies alternatives

Selon l’ACPA, les thérapies cognitive et comportementale, ainsi que la physiothérapie permettent fréquemment d’éviter de recourir à des médicaments et à d’autres interventions plus invasives. De plus, ces modes de traitement permettent aux patients de jouer un rôle plus actif dans la prise en charge de leur douleur.

La douleur est comme un voyant d’huile sur le tableau de bord de votre corps : elle vous signale qu’il y a un problème , explique Jacob Teitelbaum, docteur en médecine et directeur des centres d’étude sur la Fibromyalgie et la fatigue (Fibromyalgia and Fatigue Centers). De même que le voyant d’huile s’éteint lorsque vous mettez de l’huile dans votre véhicule, la douleur s’en va lorsque vous donnez à votre corps ce dont il a besoin .

Activité physique

Une activité physique et un traitement physio-thérapeutique réguliers font généralement partie de tout programme de prise en charge de la douleur. Le Dr Teitelbaum estime que l’activité physique est essentielle au soulagement de la douleur. Un pourcentage important de la douleur provient de contractions musculaires, même si celles-ci sont déclenchées par des tumeurs, inflammations ou autres problèmes. La pratique d’un exercice régulier est importante parce qu’elle contribue à :

  • renforcer les muscles ;
  • augmenter la mobilité des articulations ;
  • améliorer le sommeil ;
  • dégager des endorphines ;
  • réduire la douleur dans son ensemble.

Relaxation

Les techniques de relaxation, par exemple la méditation, les massages et le yoga sont fréquemment recommandés dans le cadre d’un programme de soins, parce qu’elles contribuent à réduire le stress et à réduire les tensions musculaires.

Acupuncture et acupression

L’acupuncture et l’acupression sont utilisées pour soulager la douleur : de petites aiguilles sont insérées dans la peau en des points spécifiques qui vont déclencher la production d’endorphines par le corps et bloquer la transmission du message de douleur au cerveau.

Biofeedback

Le biofeedback (rétroaction ou rétrocontrôle biologique) est une autre technique fréquemment utilisée dans le cadre de la prise en charge de la douleur. Elle consiste à mesurer les informations relatives aux tensions musculaires, rythme cardiaque, activité cérébrale et température de la peau. Ce feedback sert à renforcer la sensibilisation de la personne aux changements physiques liés aux tensions physiques et psychologiques, ainsi qu’à la douleur. à partir de ces informations, la personne est mieux à même de prendre en charge sa propre douleur.

Neurostimulation transcutanée

La neurostimulation transcutanée (ou stimulation électrique transcutanée) fait appel à un faible courant électrique qui est appliqué à des nerfs spécifiques. Le courant électrique intercepte les signaux de douleur et déclenche la libération d’endorphines.

Cannabis

également désigné cannabis médical , cannabis thérapeutique (ou marijuana médicale/thérapeutique ), cette substance est autorisée dans de multiples états des états-Unis dans le cadre de la prise en charge des syndromes entraînant une douleur invalidante, ainsi que pour des maladies telles que le cancer et la sclérose en plaques. Le cannabis est utilisé pour soulager la douleur depuis des siècles. Cette substance, qui a souvent fait l’objet de désinformation et de controverses, est depuis peu considérée comme une alternative possible pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.

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